Neuf hommes et femmes composent et recomposent de grandes fresques vivantes, dans une frontalité qui appelle notre regard.
Traversée par une succession de paysages où l’émotion est maîtresse, cette communauté dansante nous renvoie des «images», devenues étrangement familières dans notre quotidien.
En posant un regard sur leurs natures, nous tentons un acte poétique de mise à distance, sans occulter la dimension politique que ces images soulèvent.
Avec Cocagne, le «réel» d’une situation bascule vers un espace fantasmé.
Les larmes se fondent en rire et la joie succède à la colère…
— Emmanuelle Vo-Dinh