En addicto
Seul en scène, Thomas Quillardet déplie les histoires de patientes et patients côtoyés durant une résidence au sein du service addictologie d’un hôpital. Une polyphonie de voix pour partager son empathie et radiographier nos liens.
Seul en scène, Thomas Quillardet déplie les histoires de patientes et patients côtoyés durant une résidence au sein du service addictologie d’un hôpital. Une polyphonie de voix pour partager son empathie et radiographier nos liens.
En partant des entretiens intimes des témoins du 13 novembre 2015, collectés par l'Institut d'Histoire du Temps présent en lien étroit avec le procès, Pauline Susini explore les formes de consolations et de reconstructions intimes et collectives huit ans après les attentats.
KKQQ est un spectacle performatif d’une durée de 45 minutes composé de 14 séquences de 2 à 5 minutes. 2 comédiennes (Michèle et Tiphanie) et un comédien (François) se trouvent chacun·e, au vu et su du public, à l’intérieur d’une cabine vitrée et insonorisée, assis face à la webcam d’un ordinateur portable.
Benjamin a grandi dans un village du midi, berceau d’Alphonse Daudet. Une terre provençale, latine, violente, truculente. Une terre de corrida. Trivial et sacré s’y mêlent en permanence. Toute sa famille y vit encore, et ils parlent tous comme des personnages de Pagnol. Sauf lui.
Quand elle était enfant, c’est sûr, elle n’était ni vraiment petit garçon, ni résolument petite fille. Elle était cheval sauvage. Puis, à huit ans, elle s’est prise pour Esmeralda dans Le Bossu de Notre-Dame et à neuf, elle est tombée amoureuse d’une enfant de choeur. Elle a appris, en cinquième, qu’il ne faut jamais prononcer à voix haute dans la cour de récréation le mot « gouine » et au lycée, que l’orgasme ne ressemble pas à ce qui est raconté dans le supplément d’été « spécial sexe » de Elle Magazine. Un jour, elle a lu Belle du Seigneur et elle s’est dit que c’était ça. L’Amour.
Chacun de nous a la liberté de fermer les yeux : cette fermeture ne saurait être une solution, mais elle peut nous apprendre que, d'habitude, nous les tenons ouverts sans nous apercevoir que c'est là un acte." (La Guerre des Images in Quelques guerres de Bernard Noël). ATTENTION est un projet s’inscrivant dans la lignée des précédents spectacles d’Arnaud Troalic, utilisant et détournant les outils technologiques au profit d’une réelle rencontre.