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Je suis un pays :

Au départ, une féerie noire autant qu’un drame épique écrit par Vincent Macaigne jeune et qui met en scène un monde onirique où se croisent anges et roi ne parvenant pas à mourir, communauté en péril et enfant-prophète. Le mythe, le péril et le burlesque se confondent, à l’image d’un monde affolé qui ne réussit pas à s’extraire de lui-même pour se renouveler, malgré ses annonces, ses rituels et ses destructions. Vingt ans plus tard, l’auteur se retourne sur son rêve et le cauchemar semble devenu réalité.

 La noirceur de la vision adolescente est devenue un fait, image empoisonnée d’une société enfermée dans sa complaisance maniaque, ne parvenant pas à se remettre en cause et à se réinventer. Cette intuition d’adolescent n’était pourtant ni une promesse ni une prophétie : ce que Vincent Macaigne met en scène, c’est au contraire l’énergie de la jeunesse qui vient buter sur le monde actuel – cette même jeunesse qui refuse le monde tel qu’il est et qui hante son théâtre depuis son Idiot . Voici un cauchemar qui tient autant de la série Z, du film gore que de la comédie. Voici un monde bâti sur les ruines fumantes d’un passé refoulé et d’une société stérile. Nous sommes après la fête, après la joie, face à un futur à inventer. Voici la comédie burlesque et tragique de notre jeunesse passée...

 

Voilà ce que jamais je ne te dirai :

Ulrich von Sidow collabore à un spectacle immersif, sur un texte et dans une mise en scène de Vincent Macaigne, qui joue avec les limites de la représentation et qui interroge les relations entre art et pouvoir, identité de l’artiste et trouble de la création. Connu pour ses propositions aussi imprévisibles que radicales, l’artiste finlandais est ici confronté à une question qui est l’un des points de départ de Je suis un pays : l’art peut-il sauver le monde ? Chaque soir, une vidéo-conférence de l’un des spécialistes de l’art d’Ulrich von Sidow introduit le spectacle.